L'eau, une ressource vitale

Projet Eco-Ecole : l'eau au lycée Rouvière et dans notre région

Eco-Ecole est un label décerné aux établissements scolaires qui s’engagent vers un fonctionnement éco-responsable et intègrent l’Education au Développement Durable (EDD) dans les enseignements.

Dès le début de l'année, c'est l'occasion pour des élèves de seconde option sciences et laboratoire de rencontrer différents acteurs du lycée Rouvière : proviseur, intendant, chef des travaux, agents d'entretien et responsable des espaces verts afin de faire un premier diagnostic concernant les économies d'eau et sa préservation au sein de l'établissement.

C'est aussi l'opportunité d'investir le laboratoire de chimie et d'expérimenter. Au programme : la répartition de l'eau sur Terre, eaux douces et salées, les eaux potables, les traitements de l'eau.

Le 22 mars, journée mondiale de l'eau

L'Assemblée générale des Nations Unies a adopté le 22 décembre 1992 la résolution A/RES/47/193 qui déclara le 22 mars de chaque année "Journée mondiale de l'eau", à compter de l'année 1993, conformément aux recommandations de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement (CNUED)

Un plan d'action pour le XXI° siècle

Cette résolution invitait les États à consacrer ce jour selon le contexte national, en concrétisant des actions telles que la sensibilisation du public par des publications, des diffusions de documentaires, l'organisation de conférences, de tables rondes, de séminaires et d'expositions liés à la conservation et au développement des ressources en eau et à la mise en œuvre des recommandations d'Action 21.

L'eau à la source de la sécurité alimentaire

Plus de 20 après, l'alimentation en eau potable à travers le monde n'est pas encore assurée partout, loin s'en faut, et de nombreuses zones agricoles souffrent encore d'une alimentation médiocre, source de maladies et nuisibles au développement. 

Conf'Lycée sur l'eau dans notre région Au mois de janvier, M. Emmanuel Roure, animateur à la maison régionale de l'eau de Barjols est venu animer une conf'lycée sur l'eau en région PACA. Le thème de "l'eau et l'aménagement du territoire" en lien avec le développement durable a permis aux élèves de réfléchir sur les pratiques de leur région. L'enthousiasme et le professionnalisme de M. Roure ont permis de rendre le débat participatif et d'interpeller les élèves.

Visite d'Amphitria

Le 17 février, la découverte de la station Amphitria au Cap Sicié par des élèves de seconde et du BTS CIRA a permis de revoir grandeur nature les traitements réalisés en classe.

Amphitria est une station d’épuration gagnée sur la mer au pied d 'une immense falaise. Un vrai défi relevé par le Syndicat intercommunal de l’agglomération toulonnaise pour résoudre le problème du traitement des eaux usées.

1) Entrée de la zone de traitement des eaux.		2) Après le dégrillage qui arrête les corps flottants et les déchets les plus gros, l'eau est amenée vers ces bassins. Les sables, graviers sont évacués au fond des bassins. Les huiles sont collectées en surface grâce à des ponts racleurs dessableurs et déshuileurs.
3)Traitement chimique pour la coagulation et floculation. Les fines particules en suspension s'agglomèrent pour former des flocs.		4) Décanteur lamellaire : les flocs se déposent lentement au fond et forment les boues qui sont alors évacuées.
5) Après un traitement biologique, l'eau épurée à 98% est analysée puis rejetée en mer.		6) Afin de minimiser les déchets, un traitement thermique des boues d'épuration et des graisses grâce à un four a lieu. Les fumées produites sont également traitées.

Visite du site Pizzorno du Balançan

Le 18 février, la visite du site Pizzorno du Balançan (au Cannet des Maures) par des élèves de seconde et du BTS CIRA a été l'occasion de découvrir le milieu professionnel et de comprendre l'enjeu de la valorisation de nos déchets. Ce site traite les ordures ménagères, les encombrants ménagers, les boues des stations d'épuration et les déchets industriels banals. Avec un volume de stockage de 2 154 000 m³, le tonnage annuel moyen de ce site est de 167 750 tonnes. Les déchets sont contrôlés à l'arrivée puis répartis sur le site et compactés.  

Lors de leur stockage et sous l'action conjuguée de l'eau de pluie et de la fermentation naturelle, les déchets produisent un liquide appelé "lixiviat". Riches en matière organique, ces lixiviats ne peuvent être rejetés dans le milieu nature et doivent être soigneusement collectés et traités.

Le traitements et la valorisation des effluents (lixiviats, biogaz, séchage de boues de station d'épuration) ainsi que la protection de la biodiversité sont au cœur des préoccupations.