BTS Cybersécurité, Informatique et réseaux, Électronique - option B (Électronique et réseaux)

Index de l'article

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BTS CIEL, Pour quoi faire ?

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Les créateurs de la société Apple © AFP
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Certains auront peut-être reconnu les deux personnes de cette photo : il s’agit de Steve Jobs, en train d’effectuer une mesure sur une carte électronique, et de Steve Wozniak en train de taper un programme sur son Apple II. Peu de gens savent que c’est « Woz » qui a entièrement conçu le premier ordinateur d’Apple : la carte électronique, mais aussi, son programme interne : l’interpréteur BASIC. C’est le cœur de métier du BTS CIEL ER.

Le BTS CIEL ER pour Cybersécurité, Informatique et Réseaux, Électronique, Option « Électronique et Réseaux » vise à donner les compétences nécessaires à la conception, la réalisation et le dépannage des cartes électroniques, des programmes informatiques qui y sont implantés (firmware) et des réseaux.

ciel3Durant leur formation, les étudiants de BTS CIEL ER auront à concevoir en équipe, des cartes électroniques et leur firmware dans un contexte d’objets communicants. En effet, beaucoup de choses ont changées depuis les années 70 : que ce soit dans l’industrie ou l’habitat, les objets interagissent de façon à remplir efficacement leur fonction. C’est le domaine de l’internet des objets IoT, de l’industrie 4.0 ou de la SmartCity. Malheureusement ces nouvelles technologies font apparaître de nouveaux risques liés à la cybersécurité. Le BTS CIEL délivre les compétences permettant d’anticiper et résoudre ces problèmes en mettant en place des solutions sécurisées de communication des objets.

ciel4Un grand nombre des technologies utilisées dans les objets communicants s’appuient sur des serveurs de données distants répartis sur Internet : C’est le Cloud ! Dans ce contexte, les réseaux IP deviennent des vecteurs indispensables au fonctionnement de l’entreprise. Le technicien CIEL doit donc maîtriser les compétences lui permettant de configurer et d’administrer les réseaux. Notre section fait partie du réseau des académies CISCO et propose une formation s’appuyant sur le matériel et le cursus CISCO dont les certifications sont reconnues dans le monde professionnel et à l’international (CCNA1).

ciel5Les événements récents et le réchauffement climatique nous ont fait prendre conscience que notre façon de consommer les produits électroniques devait être revue. Il faut limiter la production de produit neufs et donc réparer. Notre BTS participe à cette évolution en délivrant les compétences nécessaires au diagnostic et à la réparation des produits électroniques dans le respect des normes industrielles.

ciel6Notre BTS CIEL ER vous permettra d’exercer dans les entreprises du domaine IT (Technologies de l’Information), mais aussi de poursuivre vos études en bachelor et jusqu’au diplôme d’ingénieur. Comme vous pourrez vous en rendre compte en lisant la suite de ce document, notre section de BTS vous permettra de maximiser vos chances pour atteindre vos objectifs professionnels, mais, vous pouvez d’ores et déjà utiliser le QRCode ci-contre pour nous ajouter dans vos vœux ParcourSup !

Avec CIEL, Demain commence Aujourd’hui !

Télécharger la plaquette de présentation du BTS CIEL : lien.

Des projets ambitieux au service de la réussite

ciel7Notre BTS fait, depuis toujours, une place importante à la démarche de projet. Cette démarche permet de développer les capacités de travail en équipe et d’autonomie très recherchées par les entreprises.

Les projets que nous proposons à nos étudiants sont ambitieux et toujours en lien avec le monde de l’entreprise. Cette première expérience permet de développer le « Savoir être » et elle est souvent valorisée dans leur démarche de recrutement, en voici quelques exemples :

ciel8Le projet SpaIoT constitue le projet de BTS 2022. Ce projet avait comme objectifs de développer des solutions permettant de commander à distance un Spa à l’aide d’un assistant vocal comme Alexa.

Développement de la carte électronique s’intégrant au Spa existant sans modification et de l’application embarquée dans le respect des protocoles sécurisés d’Amazon, les étudiants ont relevé le défi !

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Le projet MultiRAE fait partie du grand nombre de projets que nos étudiants de première année développent dans le cadre de notre partenariat avec la Sécurité Civile.

Il consiste à développer, réaliser une carte électronique et son application embarquée, à l’intégrer dans un boîtier 3D de façon à simuler un détecteur de radiation.

Ce simulateur très réaliste, permet d’améliorer la formation des personnels NBC de la Sécurité Civile.

Voir le modèle 3D du simulateur : lien.

 

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Le projet SolarPi est réalisé à partir d’un cahier des charges publié par le CNES (Centre National d’Études Spatiales).
Il consiste à développer un système de télémesure constitué d’une nacelle et d’une station sol, la nacelle étant envoyée dans la stratosphère grâce à un ballon à l’hélium.
Transmission en temps réel des données, des images et de la trajectographie ont constitué une première mondiale pour des « amateurs ». Chaque année les premières années réalisent une version différente de ce système toujours en partenariat avec le CNES mais avec également l'association nationale Planète Sciences, dont la version 2022 a été baptisée DerStern.

Un réseau d’anciens étudiants aux parcours impressionnants

Notre section avec plusieurs dizaines d’années d’expérience a gardé le contact avec beaucoup de ses anciens étudiants. Ce réseau permet à nos jeunes de tracer leur chemin et apporte une aide précieuse à leur intégration professionnelle.
ciel11Que ce soit Laurent actuellement ingénieur à Sidney, Sébastien ingénieur chez NavalGroup, Arnaud chef de travaux Télécom chez CIRCET ou même Lionel développeur de jeux chez YSO Corp, vous pouvez consulter leur cursus et leurs conseils sur notre site internet en utilisant le QRCode ci-dessous.
Bien évidement tous nos étudiants n’ont pas un cursus aussi impressionnant que Laurent ou Sébastien ! la plupart poursuivent leurs études en BAC+3, dans une promotion, de 2 à 6 étudiants continuent en école d'ingénieurs sur dossier : SeaTech-Toulon, UIMM PACA: ISEN YNCREA Toulon ou Marseille, POLYTECH Nice Sophia-Antipolis ou via une Classe prépa ATS.

 Voir le témoignage de nos étudiants en cliquant : ici.

Un BTS qui a fait ses preuves

Taux de réussite
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Avoir son BTS, c’est important, mais cela n’a de sens que si cela débouche à une intégration professionnelle qui corresponde aux attentes de nos étudiants et des entreprises.

 

Niveau d'étude
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Ainsi, la grande enquête que nous avons mené l’année dernière sur un échantillon représentatif de nos anciens étudiants, nous montre que la grande majorité continue leurs études.
Un tiers d’entre eux déclare avoir un niveau de formation BAC+3 et près de 42 % ont même un niveau BAC+5.

 

Employabilité
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Très logiquement on constate que notre BTS a permis à une écrasante majorité de nos étudiants, plus de 90 %, de trouver un emploi dans notre domaine.

Niveau de salaire
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Au moment de l’enquête le niveau de rémunération net de nos anciens étudiants se situait autour de 2 500 € net mensuel.
Le marché de l’emploi étant en forte croissance dans le secteur IT, il y a fort à parier que ce niveau de rémunération augmente rapidement.
Vous trouverez ci-dessous une petite partie des entreprises dans lesquelles travaillent nos anciens étudiants.

 

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Une formation adaptée au monde de demain

ciel16L’enseignement hebdomadaire se répartit en 21 heures d’enseignements professionnels et généraux associés ; 7 heures d’enseignement général et 2  heures d’accompagnement personnalisé

  • Sciences et Techniques Industrielles (STI) : 12 h
    • 10 h de TP d’électronique, de réseaux et d’informatique embarquée,
    • 2 h de cours
  • Sciences et Techniques Industrielles en co-enseignement : 4 h 30
    • 2 h 30 d’activités avec la physique,
    • 1 h avec les mathématiques,
    • 1 h avec l’anglais.
  • Sciences Physiques : 4 h 30
    • 2 h 30 de TP en lien avec l’électronique et les télécoms,
    • 2 h de cours
  • Mathématiques : 2 h
  • Anglais : 2 h
  • Culture générale et expression : 3 h
  • Accompagnement personnalisé : 2 h

La plupart des compétences sont validées par contrôle en cours de formation (CCF). Les épreuves ponctuelles sont constituées d’une épreuve d’étude et de conception, du projet (coefficient 7) et d’une épreuve de culture générale.

Parcours « Marine »

ciel17Comme tous les BTS de notre lycée, le BTS CIEL peut être préparé dans le cadre d’un « Parcours Marine » en partenariat avec le Pôle Écoles Méditerranée de Saint-Mandrier.
Ce cursus vous offre un accès privilégié au recrutement d’officier marinier par l’École de Maistrance tout en préparant notre BTS.
L’objectif est de découvrir la marine et ses métiers de l'intérieur. Les étudiants sont logés gratuitement au PEM Saint-Mandrier et reçoivent une formation complémentaire de 8 h par mois dans le domaine de la mécatronique navale (non évalué dans le BTS).

Conditions d’admission

ciel18L’admission se fait par le site ParcourSup. La plupart de nos étudiants ont un BAC Technologique STI2D ou un BAC Professionnel CIEL (SN), néanmoins, les BAC Généraux ou STL réussissent aussi très bien chez nous.

Nos critères de sélection sont clairement établis et consultables sur ParcourSup. Comme dans l’entreprise, la « lettre de motivation » est un élément important et il faudra vous appliquer dans cet exercice  essentiel.

Si vous le souhaitez le dispositif CAP'SUP peut vous permettre, dans le cadre de votre orientation, de venir passer une demi-journée dans notre section et de voir de vos propres yeux ce que nous vous avons présenté dans ce document. Il suffit pour cela de le demander à votre professeur principal qui vous inscrira.

ciel19Notre section de BTS vous permettra de maximiser vos chances pour atteindre vos objectifs professionnels, vous pouvez utiliser le QRCode ci-contre pour nous ajouter dans vos vœux ParcourSup ! Si vous avez des questions, vous pouvez nous contacter par mail à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 


 

 

 

 

 

Que font nos étudiants après leur BTS ?

Consultez l'enquête menée auprès de 44 de nos anciens étudiants : enquête.pdf.

Témoignages de nos étudiants

Laurent FENOUIL - Business development manager chez ITGA

Après un BAC STI, je me suis dirigé vers un BTS SN, car je souhaitais travailler dans l’électronique. À l’issue j’ai intégré l’ISEN Toulon dans un cursus par alternance comme ingénieur apprenti en électronique chez EDF où je m’occupais du suivi de la maintenance des réacteurs. Après 3 ans de formation, j’ai choisi de compléter mon cursus par une formation à l’international : un double Master en management de l'innovation avec l'IAE d'Aix et NCSU aux US ainsi que Zehjiang University en Chine. J’ai poursuivi après mes études sur un volontariat international en entreprise (VIE) en Australie qui a débouché après 2 ans sur une ouverture de filiale à Sydney. Je suis maintenant Business development manager chez ITGA à Sydney en tant que responsable de filiale.

Avec toutes les différentes formations que j'ai pu faire, je crois encore que la seule pour laquelle je me sentais vraiment préparé à rentrer dans le monde du travail était le BTS SN EC au lycée Rouvière.

Sébastien BOURGUET - Ingénieur chez Naval Group

J’ai choisi le BAC Pro SN car je ne savais pas trop quel cursus choisir, mais je voulais acquérir une expérience professionnelle. J’ai ensuite choisi de faire un BTS SN EC au Lycée Rouvière afin de poursuivre au moins en licence pour acquérir un niveau international. J’ai particulièrement apprécié l’enseignement basé sur la démarche de projet et en 2014, avec ma classe, j’ai participé au projet SolarPi qui a envoyé une nacelle de mesure dans la stratosphère : transmission des données, de la trajectographie et des images en « temps réel », c’était une première mondiale à cette époque pour des « non-professionnels ». Ce projet m’a beaucoup apporté et, soutenu par les professeurs, je me suis dirigé vers un cursus d’ingénieur Systèmes embarqués et réseaux à l’ESISAR à Valence. J’étais dans un cursus en apprentissage à Naval Group sur le site d’Ollioules, c’était un peu dur au début, surtout dans les matières mathématiques mais ça m’a donné accès à une formation intéressante et surtout je peux faire un travail passionnant.

L’entreprise est connue dans la région, mais ce que je peux dire, c’est que je fais un travail qui me passionne dans un domaine très intéressant. J’ai fait mon apprentissage et j’ai été embauché directement après dans le même service et je suis maintenant ingénieur logiciel chez Naval Group avec une expérience forte qui me permet de m’épanouir dans mon travail.

Arnaud CHATAIGNIER - Chef de travaux Télécom chez CIRCET

Après un BAC Pro SN au lycée de La Cordeille d’Ollioules, j’ai choisi de continuer vers un BTS SN au lycée Rouvière. En maths, c’était un peu dur… mais j’ai décroché mon BTS du premier coup ! Grâce à mon bon dossier, et sur les conseils de mes professeurs je me suis dirigé vers une licence en Réseaux sans fil et haut débit (LP RSF) en alternance à l’IUT de Saint-Jérôme à Marseille. J’étais en alternance chez CIRCET comme apprenti « Conducteur de travaux Telecom », c’est-à-dire responsable de l’installation des réseaux telecom sans fil. J’ai été embauché chez CIRCET et je suis très heureux de travailler dans le domaine des réseaux de téléphonie mobile, je conseille à tous les jeunes motivés de choisir cette voie qui recrute beaucoup !

Lionel BEZAMANIFARY - Développeur de jeux hypercasual pour mobile chez YSO Corp

  J’ai eu un BAC STI2D SIN au lycée Rouvière et à l’issue je suis parti en DUT GEII mais cela ne m’a pas plu et je suis donc revenu dans mon lycée pour faire un BTS SN EC. Je me suis rapidement trouvé à l’aise et la sérénité qui régnait en classe m’a permis d’avoir mon BTS « haut la main ». Comme projet de BTS j’ai réalisé une interface homme-machine, la partie électronique c’est surtout ma collègue Justine qui s’en est occupé, car en ce qui me concerne, c’était surtout la partie informatique qui m’intéressait. Je me suis dirigé vers une Licence Information et communication à Ingémédia de Toulon pour me rapprocher un peu plus du multimédia. Et comme je suis passionné de jeux vidéo depuis tout petit, j’ai fait un Master de Management de Jeu Vidéo, Image, Créativité (MAJIC) à l’université Côte-d'Azur (à Cannes). Après quelques stages dans des boîtes de jeux, j'ai atteint mon objectif de devenir développeur de jeu vidéo dans une entreprise.

Je travaille maintenant chez YSO Corp où je développe des jeux hypercasual sur mobile. Tout cela m'a été très formateur et je suis content de pouvoir faire d'une passion un métier.

Arnaud SCHAEFFER - Technicien d'exploitation chez DALKIA

  J’ai toujours aimé la technologie, l’électronique, l’électricité, l’informatique… Après mon BTS SN EC, j’ai intégré une Licence Pro SARII à l’IUT de La Garde puis je suis rentré sur le marché du travail. J'ai pu, grâce à une grande mobilité occuper des emplois très variés mais qui m’ont énormément apporté en expérience. Après plusieurs postes de technicien de maintenance, j'ai travaillé dans l’industrie. Chaque poste a ses contraintes qui imposent une vie, des responsabilités et des salaires différents. Le BTS SN m’a beaucoup apporté : les différents projets au cours des deux années mais aussi une capacité de réflexion et des valeurs que nos professeurs ont su nous transmettre impératives pour la vie professionnelle.

Cette adaptabilité m'a permis d'intégrer des postes loin du domaine de l'électronique. Je suis maintenant technicien de conduite de réseau chez ENEDIS pour le secteur du VAR et des ALPES MARITIMES. Je reviens régulièrement au lycée pour échanger avec les nouveaux étudiants et participer à leur évaluation.


 

 

 

 

 

 

Les étudiants de la section de techniciens supérieurs de Systèmes Numériques, Électronique et communication (BTS SN EC) du Lycée Rouvière ont visité l’Atelier Industriel de l'Aéronautique de Cuers-Pierrefeu (AIA) accompagnés de leurs professeurs.

Le but de cette visite était de faire découvrir à nos étudiants les missions l’AIA et de leur présenter les opportunités en termes de recrutement et d’alternance.

Présentation de l'AIA

Très chaleureusement accueillis, autour d’un café, les responsables de la division équipements et ressources humaines nous ont présenté l’AIA Cuers.

L’AIA Cuers est un établissement d’état qui fait partie du Service industriel de l'aéronautique SIAé. Le SIAé est un service relevant de l’Armée de l'air et de l'espace. Plus de 90% des personnels de l’AIA Cuers sont des civils.

Avec plus de 1000 personnes sur le site, l’AIA est en charge de la maintenance industrielle des aéronefs des forces armées qui lui sont confiés (Maintien en Conditions Opérationnelles MCO), mais aussi de l’adaptation de leurs équipements aux nouveaux standards :

  • L’avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL2).

  • L’avion de guet aérien Hawkeye (E2C).

  • L’hélicoptère Caïman (NH90).

  • Les hélicoptères Dauphin/Panther.

La Division Équipements de l’AIA Cuers intervient dans les opérations de maintenance NTI2 et NTI3 (Niveau Technique d’Intervention). Ces niveaux de maintenance requièrent un haut niveau d’expertise à tous les niveaux de qualification : ouvriers d’état, techniciens à statut d’ouvriers (TSO), ingénieurs….

Le Pôle Conception est un bureau d’étude, avec près de 100 personnes, c’est le plus important du SIAé. Il intervient dans des projets de rénovation d’aéronefs, de modification ou conception des systèmes embarqués, de test ou de simulation.

Que ce soit dans la maintenance ou la conception, l’AIA exerce dans tous les domaines : électronique, informatique, hydraulique, mécanique ou électromécanique. Évidement c’est dans les domaines de l’électronique et de l’informatique embarquée que les compétences de nos étudiants de BTS SN seraient les plus appréciées :-)

Deux exemples de poste accessibles à partir d’un BTS SN EC, nous ont été présentés. Tout d’abord, le statut d’ouvrier de l’état, qui, comme son nom ne l’indique pas, s’apparente plutôt à une fonction de technicien. En effet, avec un niveau de recrutement à BAC+2 et des rémunérations qui vont de 1700 à 3700 € nets, cela n’a pas grand-chose à voir avec l’idée que l’on peut se faire d’un « Ouvrier ». Puis le statut de Technicien sous Statut d’Ouvrier (TSO), nous a été présenté. Ce statut est accessible pour les « électroniciens » par promotion interne et leur permet d’évoluer dans leur niveau d’expertise avec des rémunérations allant de 2400 à 3900€ net !

Les étudiants et professeurs ont été très intéressés par cette présentation qui a été suivie d’une série de questions-réponses.

 

Cette visite a été très intéressante et enrichissante pour nos étudiants. Ils ont pu constater l’adéquation de la formation dans notre BTS SN EC avec la réalité industrielle du terrain. En effet, même si notre lycée ne dispose pas d’équipements aussi perfectionnés (et aussi coûteux !) que l’AIA Cuers, les 3 premières activités présentées font partie de notre formation : analyse du fonctionnement interne des cartes électroniques, techniques d’assemblage de composants CMS, rédaction et réalisation de tests unitaires, d’intégration…

Quelques étudiants se sont vus intéressés par une candidature à l’AIA que ce soit pour une formation d’ingénieur SeaTech en alternance ou par un recrutement comme « ouvrier d’état »

Nous tenons à remercier très chaleureusement l’ensemble des personnels de l’AIA Cuers et nous formulons le souhait que cette visite soit la première étape d’une future collaboration.

 

 

  Visite de la Division Équipement

La première activité que nous avons découvert est celle du « reverse engineering ». L’AIA est en charge des équipements de vol pour leur maintenance, mais aussi, pour leur mise à niveau et leur intégration dans un nouveau système. Dans ce contexte, il peut être nécessaire d’analyser le fonctionnement de cartes électroniques dont on a pas le schéma. Cette analyse nécessite à haut niveau de qualification du personnel (ici un TSO), mais aussi des outils performant d’analyse. L’AIA dispose d’une machine de test à sondes volantes (flying probes test). Cette machine permet d’identifier « rapidement » les connexions entre les composants de la carte électronique, mais, c’est bien le technicien qui interprète ces informations pour en sortir un schéma électronique exploitable.

Une fois que le technicien a localisé un composant électronique en panne, il est nécessaire de le dessouder puis de ressouder un composant neuf. Dans les cartes électroniques actuelles, les composants sont très petits, on parle de composants montés en surface (CMS). Nous découvrons avec Cédric, technicien AIA, ancien étudiant du BTS SN EC de notre lycée (promo 2009), le fonctionnement d’une machine très perfectionnée chargée d’effectuer ces opérations de façon automatisée. Cette machine, préchauffe le circuit imprimé, puis une buse chauffe le composant pour faire fondre la brasure (étain) et retire le composant. Cédric nous explique qu’il est nécessaire, pour éviter de détruire la carte électronique de suivre des gradients de température très précis. Une fois de plus, nous constatons le haut niveau d’expertise du personnel de l’AIA !

Le poste suivant nous permet de découvrir un banc de test ATEC Automatic Test Equipment Complex

En aéronautique, aucun équipement ayant subi des modifications ne peut être remonté dans l’aéronef sans avoir subi une batterie de tests visant à vérifier son bon fonctionnement et ses spécifications. La machine qui nous est présenté, par un technicien en instrumentation (issu du BTS CIRA de notre lycée), est composé d’un ordinateur associé à des générateurs et des appareils de mesures qui effectuent l’ensemble des tests de façon automatisée. Ces obligations de validation du matériel sont issues de normes aéronautiques civiles auxquelles tout aéronef est soumis (même militaire !).

Enfin, nous nous sommes dirigés vers un hangar où nous avons pu découvrir la finalité de toutes les activités précédentes : assurer la maintenance et l’évolution technologique d’aéronefs. Nous découvrons l’avion de patrouille maritime Atlantique 2 dans sa toute nouvelle version au standard 6. Il s’agit d’un avion, impressionnant par sa taille et nous pouvons observer plusieurs avions à différents stades de mise à niveau. Le personnel en charge de cette partie, n’est pas spécifiquement « électronicien », néanmoins, il nous est précisé qu’un électronicien peut parfaitement intervenir à ce stade de la maintenance (mise au point, dépannage…). Malheureusement, nous n’avons pas pu monter à bord, pour des raisons évidentes de sécurité, mais c’est la partie de la visite qui fut la plus « impressionnante » pour nos étudiants.